Vivement le remaniement. C’est le refrain entonné en chœur dans les travées du pouvoir Tshisekedi.

La question c’est aussi, celle de savoir s’il y aura un Sama Lukonde 2 ? Sauve qui peut. Il faut continuer à suivre la prévision météorologique politique de la très très République démocratique du Congo (RDC) et savoir si celle-ci sera en faveur de Sama bis. À en croire les informations dans les couloirs du pouvoir de notre Béton national ( armé ou argileux ? C’est selon qu’on soit de l’Union sacrée ou de Lamuka), sinon remaniement serait en boucle.

Et, si besoin en était encore, il faudrait souligner que cela ne vient pas du néant. Il y a lieu de lire les signes de temps pour se mettre à l’évidence qu’à 16 mois du présidentiel, Tshisekedi trouve impérieux d’apporter du nouveau souffle à son quinquennat, afin de mieux procéder à la reddition des comptes (bilan), passage obligé pour tout celui qui a reçu mandat de présider à la destinée de tous les congolais.

Autre chose c’est que, d’aucuns affirment que le chef de l’Etat congolais voudrait par ce remaniement, placer des bonnes têtes à l’exécutif, alors que nombreux de l’actuelle équipe de sont atteints du virus Katumbi et/ou Kabund, deux anciens collaborateurs du chef, qui semblent ne plus partager la vision ‘’Fatshiste’’, indique-t-on dans les arcanes du pouvoir. Et ce n’est pas tout.

L’entourage même du président congolais est même indexé par la base du parti au pouvoir (UDPS). Du côté de la dixième rue Limete, nombreux sont les collaborateurs du chef qui n’inspirent plus confiance des combattants (militants et membres). Ce qui veut dire que Fatshi n’a pas à faire que le coup de balais du gouvernement Lukonde 1, mais il devra aussi passer la serre-pierre dans sa propre maison.

Pour cette base, à la présidence congolaise, certains collaborateurs du chef méritent leurs fonctions. Ce, au regard de leur expérience et expertise, d’autres par contre, ne les méritent. C’est des simples jouisseurs improductifs, qui passent leur temps sur Nyangwe, à Lingwala, plutôt que dans les bureaux huppés du Palais de la Nation ou encore à la hauteur du Mont Ngaliema, à la cité de l’UA, soutient-on encore.

In fine, ni la chasse au sorcier ni le remaniement ne suffit. Il faudra y mettre du cran pour arriver à renverser la tendance actuelle où, en face du pouvoir, les voix s’élèvent à l’unanimité pour dénoncer échec et incompétence du régime à concrétiser ses promesses.