Les acteurs de la Société civile impliqués dans la gouvernance du secteur minier invitent le bureau de l’Assemblée nationale à inscrire en urgence, dans agenda, à la rentrée parlementaire du 15 septembre, la question orale avec débat, du député Didier Okito, adressée à la Ministre des Mines, sur l’exploitation illicite des minerais en territoire de Mwenga, au Sud-Kivu.

Ils l’ont dit à l’issue d’un atelier de réflexion pour évaluer et valider les actions de plaidoyer en faveur des communautés locales, affectées par l’exploitation minière illicite en République démocratique du Congo (RDC).

Ils justifient leur demande par la situation qui prévaut dans la chefferie de Wamuzimu, territoire de Mwenga et dans d’autres entités du oays, où se déroule une exploitation minière en violation des lois de la République, par des sociétés étrangères en collaboration avec des coopératives minières locales.

Tout en saluant le courage de la Ministre des mines, qui selon eux n’a pas toléré l’usurpation de ses compétences par le gouverneur de province du Sud-Kivu qui, par son arrêté provincial, a suspendu les activités des sociétés chinoises ouvrant dans le territoire de Mwenga, sur fond des controverses impliquant son cabinet politique, lequel arrêté a été dénoncé par les communautés locales, les participants à cet atelier ont exprimé leur souci de voir celle-ci éclairer la représentation nationale à ce sujet, selon l’esprit de la question orale avec débat.

Rappelons que, dans la vision du Code minier, toute exploitation minière doit respecter les droits humains et apporter le développement, ainsi que la stabilité des entités locales affectées par les projets miniers.