Le Gouvernement et la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo (Monusco), se sont mis de nouveau d’accord à poursuivre leur collaboration dans le cadre du retour de la paix dans la partie Est.

C’était dans la soirée de ce jeudi 28 juillet sur les ondes de la radio Okapi où Patrick Muyaya, Porte parole du gouvernement et Khassim Diagne, Représentant spécial Adjoint du secrétaire Général de l’ONU en charge des opérations et protection, ont fait le point sur les questions relatives à la sécurité à l’Est.

A l’occasion, le ministre congolais de la communication et des médias a soulevé la nécessité de renforcer la communication à tous les niveaux pour éviter les tensions. Il a rappelé que, c’est depuis septembre de l’an dernier que le processus de retrait de la Monusco a commencé, lequel a abouti au retrait de la mission de la province du Tanganyika.

Il a aussi expliqué la responsabilité qu’incombe à l’État congolais de respecter tous les accords conclus dans le plan du retrait progressif de la Monusco.

« Il ne suffit pas de faire partie la Monusco, mais il suffit de regarder les compétences qui étaient les leurs, comment on organise le relais et donc nous sommes entrain de le faire, parceque le départ de la Monusco aujourd’hui ne suffit pas la fin des défis auxquels nous faisons face», a-t-il explicité.

Dans ce même ordre d’idées, Patrick Muyaya a informé à l’opinion qu’un budget programmé pour l’armée a été adopté afin d’assurer la montée en puissance de l’armée.

La Monusco ne compte pas baisser la garde

Pour sa part, le Chef des opérations a rassuré que la Monusco poursuit ses objectifs aux côtés des forces armées de la RDC. « Je vois une réelle volonté de ces groupes de casser le tissu social « .

Khassim Diagne a reconnu que, les relations entre la Mission et les parties sont endommagées, et qu’il y a un déficit de confiance. Mais de tout compte fait, la Monusco a réitèré sa volonté de collaborer tant avec le gouvernement qu’avec la population.

Le plan de retrait sur lesquel le gouvernement et la Monusco travaillent comprend 18 jalons, des progrès et d’indicateurs de progrès. Le départ effectif de la Monusco dépendra donc des progrès tel qu’envisage le plan conjoint entre la mission onusienne et le gouvernement de la RDC.