Le bilan est largement négatif, deux mois après le lancement du projet « Kinshasa zéro trou ».

C’est le constat de Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), dans ce projet qui ambitionne les travaux de réhabilitation des axes secondaires de la voirie de Kinshasa, la capitale congolaise.

Lors de la trente-et-unième réunion du conseil des ministres, tenue la semaine dernière, le chef de l’Etat a abordé avec le membres du gouvernement ce sujet, dont l’issue des travaux consiste à faciliter la circulation sur les routes de Kinshasa, sur un linéaire total de 85 km, repartis dans les 4 districts de la ville.

Face à cette situation, il a appelé à une accélération dans l’exécution des travaux projetés et à une réorganisation des acteurs concernés pour un meilleur suivi des réalisations physiques et financières.

Il a encouragé le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, à examiner la possibilité de mettre sur pied une commission ad hoc de supervision, composée des Ministères en charge des Infrastructures, travaux publics et reconstruction, du Budget, des Transports, voies de communication et de
désenclavement, des Finances, la Ville province de Kinshasa, ainsi que la Présidence.

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, au-delà des travaux programmés,
cette commission devra se pencher sur les problèmes qui plombent les structures étatiques en charge d’assurer cette fonction primordiale de maintenance de
nos routes.

Ce projet a été lancé le 14 octobre dernier pour une durée de réalisation de six mois. Deux mois ont été écoulés sans une réalisation conséquente selon le constat observé sur la plupart des artères à Kinshasa.