Bahati Lukwebo, président du Sénat, est pointé du doigt au sein de l’opinion comme l’un des auteurs intellectuels de la violente répression contre la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) à Goma dans le Nord Kivu. il a déclaré lors d’un meeting que cette mission devrait quitter la RDC. 

Après violentes manifestations qui ont conduit à une dizaine de mort et au pillage des locaux de la monusco à Goma, le président regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, (AFDC-A)dit regretter « le fait que certaines personnes mal intentionnées déforment et décontextualisent ses propos, quant à la demande du retrait de la MONUSCO »dit-il dans un communiqué de son regroupement politique mardi 26 juillet.

D’après lui, ce départ « a été sollicité massivement par la population faute des résultats en termes de neutralisation des forces négatives qui sèment la terreur dans l’Est de la RDC, notamment dans le Grand Nord (Ituri, BéniI), mais pas par la violence. “Cette question doit être réglée pacifiquement, et de manière progressive par des canaux politiques et diplomatiques appropriés », ajoute-t-il.

Le senateur Bahati Lukweba a interdit et condamne « avec la dernière énergie » tout acte de violence perpétré contre les installations des Nations Unies, plus précisément au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. « Il interdit formellement les membres de sa famille politique et toute personne qui s’identifie à lui et en ses actions, de faire recours à la violence pour solliciter le départ de la MONUSCO », conclut le camp politique de M. Bahati.

Journaliste d'investigation, licencié en sciences de l’information et de la communication. Spécialiste des questions politiques et judiciaires. Reporter à KinshasaTimes depuis 2020