Acquitté après sa condamnation à 20 ans de servitude pénale, Samih Jammal, le patron de l’entreprise Samibo qui avait gagné le marché de construction des maisons préfabriquées en faveur des militaires du camp Tshatshi a repris la main et doit poursuivre avec la construction, a-t-il confié dans les médias.

« Nous allons monter 90 maisons. Nous ne ferons même pas deux mois pour les terminer. Après le camp Tshatshi, je veux immédiatement me consacrer aux travaux de Mbuji-Mayi et Kananga », a-t-il expliqué.

Insistant sur son innocence dans cette affaire du détournement des fonds alloués au programme d’urgence du président Tshisekedi, dans son volet maisons préfabriquées, lancé en mars 2019, l’homme d’affaires libano-congolais a dans cet ordre indiqué que « 400 à 500 conteneurs sont en Angola et en Tanzanie. J’ai passé près de 2 ans en prison, je ne sais pas si ces articles ont été volés. Si j’étais malhonnête, je ne gagnerais pas de nouveau un contrat de 3 mille maisons pour les militaires et policiers. Plus de 2 millions de dollars m’ont été versés et j’ai immédiatement amené 31 conteneurs qui sont au port de Matadi », a-t-il explicité.

Rappelons que le libanais Jammal a été coaccusé de Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi. Les deux ont été acquittés en juin dernier pour absence des preuves. Ils ont été condamnés à 20 ans au premier degré puis à 13 ans au second degré.