La Ligue des Consommateurs des Services au Congo Kinshasa LICOSKI en sigle, vient de se joindre à la lutte enclenchée par l’Union Nationale de la Presse du Congo, section du Sud-Kivu, pour dire non à la surtaxation des médias par la Division Provinciale des communication et médias.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 22 juillet 2020, Janvier Mizo Kabare, président de cette structure, dit soutenir inconditionnellement la lutte des médias du Sud-Kivu, victime de cette surtaxation et en appelle à une chaîne de mobilisation d’autres personnes de bonne volonté, qui bénéficient les services des médias au Sud-Kivu.

 » La ligue des consommateurs des Services au Congo Kinshasa (LICOSKI), soutient pleinement cette démarche de L’UNPC Sud-Kivu. Elle invite par conséquent tous les élus du peuple, les acteurs sociaux, les militants des mouvements citoyens et toutes les personnes de bonne volonté à apporter leur soutien inconditionnel au combat noble que vient de déclencher L’UNPC Sud-Kivu, contre l’arbitraire dans le secteur des Médias. » lit-on dans ce communiqué.

Par ailleurs, la LICOSKI félicite les médias pour leurs contributions importantes et inestimables dans la lutte contre la pandémie de covid-19, malgré la non représentation de leur coopération au sein de l’équipe en charge de la riposte contre cette terrifiante maladie.

Elle rappelle que la loi du 22 juillet 1996, fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse souligne dans son exposé des motifs, que le rôle éminent de la presse dans la vie sociale et politique dans la République Démocratique du Congo. Elle cite également l’article 12 de cette même loi, qui préconise que le journaliste bénéficie, dans l’exercice de ses fonctions, de tous les tarifs préférentiels ainsi que des avantages liés à la notion de priorité de presse.
La LICOSKI ajoute à cela le contenu de l’article 18 qui prévoit que les pouvoirs publics peuvent consentir des subventions sous forme d’aides indirectes aux médias privés qui en font demande à condition qu’ils consacrent au moins 50% de leurs programmes aux émissions culturelles, éducatives et sociales, chose qui n’est pas d’application au Sud-Kivu, et cela, malgré la volonté des médias du Sud-Kivu qui fournissent d’énormes efforts quant à ceux.