Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo a annoncé dimanche 19 juin l’interdiction formelle au militants des partis politiques de porter les tenues semblables à ceux des militaires.

 

« Je demande à tous les partis politiques d’instruire leur membre qu’à partir d’aujourd’hui, personne n’ a le droit de porter une tenue ou tout autre élément qui s’apparente à la tenue des militaires ou de policiers » a-t-il déclaré à la chaine nationale dans une adresse du gouvernement contre le regain des menaces à l’endroit des  ressortissants du Rwanda en RDC. 

 

Le numéro 1 de la sécurité nationale a appelé, dans son allocution, tous les services de sécurité notamment : la police, l’agence nationale de renseignement, même l’armée, à interpeler tout militant de partis politiques qui porte la tenu militaire dans les principales villes de la République et le déférer devant le parquet. 

 

Cette décision du ministre fait suite à l’apparition de la «Brigade spéciale de l’Union pour la démocratie et le progrès social», dimanche 19 juin dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa devant le magasin «Yesu Ni Jibu». Machettes et bâtons en mains sous prétexte d’être à la recherche des infiltrés rwandais, ces brigades ont opérés dans cette commune, l’une de plus mouvementées de la capitale.

 

Samedi dernier, un présumé sujet rwandais a été lynché puis brulé vif dans la commune rurale de Kalima en territoire de Pangi à une centaine de kilomètres de la ville de Kindu, chef-lieu du Maniema, lors des manifestation de soutient aux Forces armées de la RDC qui sont au front à l’est de la RDC face à la résurgences de groupe rebelle du M23. 

Plusieurs sources locales rapportent que la personne tuée aurait été victime de sa morphologie.
« La personne brûlée est un congolais mais elle est tout simplement victime de sa morphologie qu’on qualifie de rwandaise », rapporte un témoin.

Licencié en Science de l’information et de la communication, Journaliste reporter culture général