Des voix se lèvent Vingt-quatre heures après la tuerie des civils par les casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nation-Unies pour la stabilité au Congo (Monusco) à Kasindi, poste frontalier entre la RDC et l’Ouganda.

Le gouvernement congolais a haussé le ton pour déplorer cet acte commis par la force onusienne ayant causé des mort et blessés.

En mission au Nord-Kivu, le ministre de l’intérieur Daniel Aselo a exprimé la désapprobation du gouvernement qui qualifie ces tueries d’un signe criant du mépris de la Monusco au peuple congolais.

« Au nom du gouvernement national, j’exprime toute ma désapprobation par rapport à ce qui s’est passé hier à Kasindi. Pendant que j’étais entrain de diriger une réunion à Butembo, les images nous parviennent de là pour dire que le contingent Tanzanien vient encore de commettre la bêtise. Nous sommes entrain de considérer que c’est du mépris et on ne peut pas avoir du mépris vis-à-vis du grand pays comme la RDC. C’est vraiment regrettable ce que ces forces ont fait, leurs hiérarchies ont été déjà saisies. Quant à nous gouvernement, sommes déjà saisis et je ne voudrais pas hasarder à annoncer des décisions ici mais le gouvernement devra se réunir pour étudier cette question et prendre des mesures qui seront portées à la connaissance de notre peuple », a-t-il déclaré.

Dans cette partie du pays, D. Aselo séjourne notamment pour s’enquérir des dégâts enregistrés lors des manifestations de deux jours qui ont eu lieu récemment, où une dizaine de personnes avaient perdu la vie.

Il a également indiqué pouvoir faire rapport à la hiérarchie après cette mission « à qui revient la primeur de prendre des décisions qui s’imposent ».