L’Union européenne et les États-Unis devraient étendre les sanctions ciblées contre les principaux responsables de la récente répression violente et d’autres violations graves des droits humains en République démocratique du Congo, a déclaré aujourd’hui une coalition de 72 organisations congolaises et 15 organisations internationales de défense des droits humains. C’est ce qu’indique un communiqué presse conjoint publié aujourd’hui.

Dix jours avant le 19 décembre 2016, date butoir marquant la fin du second et dernier mandat du Président Joseph Kabila autorisé par la constitution, celui-ci n’a toujours pas pris d’engagement clair sur son retrait du pouvoir. Parallèlement, la répression du gouvernement contre les activistes pro-démocratie, l’opposition politique, les manifestants en grande partie pacifiques et les médias s’est intensifiée à une vitesse alarmante.

« L’imposition de sanctions ciblées contre de hauts responsables, en particulier avant le 19 décembre, pourrait aider à éloigner la RD Congo du bord du précipice et éviter une plus grande répression violente. Une telle action montrerait que les conséquences ne cesseront de s’accroître pour le gouvernement au fil des jours. » a déclaré Me Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
Kinshasatimes