Le Programme des Nations unies pour le développement a publié hier son rapport sur le développement humain en Afrique, édition 2016, indiquant que des progrès ont été réalisés en matière de développement humain en République démocratique du Congo.

Ayant eu pour thème : «  Accélérer les progrès en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes en Afrique »,  ce rapport a précisé le Directeur-Pays du Pnud, Priya  Gajraj,  reflète l’engagement à maintenir la question de l’égalité des genres au premier plan du déveloment du continent noir et en particulier de la Rdc.  «  Des progrès ont été réalisés. Les femmes jouissent désormais d’une visibilité accrue dans la politique africaine et commencent à changer le programme politique de leur pays. Quatorze pays africains dépassent désormais l’objectif de 30% de représentation des femmes dans les parlements nationaux. Le taux de participation des femmes à l’économie augmente. Enfin, nous avons presque atteint la parité totale dans les effectifs de l’enseignement primaire. Cependant, nous n’avons pas encore atteint l’égalité entre les sexes », a indique le Directeur-Pays du Pnud, lors de la présentation dudit rapport. C’était en présence de ses collègues Directeurs-Pays de l’Onusida, de l’Unfpa, aussi de la ministre congolaise de la Femme, famlille et Enfant.

Des contraintes subsistents et ralentissent malheureusement les propgrès. Et il faut rompre le silence social et institutionnel qui perpétue la violence syxtémique contre les femmes, a préconisé Priya Gajraj, avant d’épingler le mariage précoce comme l’une des causes, qui prive la jeune fille  de l’occasion de terminer ses études…

Consciente de ces défis à relever, la ministre  congolaise de la Femme, Famille et Enfant, s’est dite confiante quant aux efforts  à déployer par le Gouvernement afin d’améliorer les conditions, mieux la situation de la Congolaise, avant  d’émmetre le vœux de voir le Rapport sur le développement humain impulser un  nouveau débat sur le lien entre les ODD et l’autonomisation des femmes ainsi que le développement pour permettre aux chercheurs, acteurs politiques, organisation de la société civile et aux partenaires de développer ce qu’elle a appelé : «  la coalition nationale pour l’autonomisation des femmes en Rdc ». Car, n’hésitons pas à l’affirmer haut et fort : une  croissance économique qui s’obstient sans  la femme est non  inclusive. Un développement qui exclut la femme est dépourvue de son visage humain. En effet, partout où l’homme dégrade la femme, il se dégrade lui-même ».

Kinshasatimes