Face à la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS) arrive à Kinshasa ce lundi 20 mars.

Pendant trois jours, cette délégation aura des entretiens notamment avec le chef de l’Etat, Felix Tshisekedi, les Présidents de deux chambres du parlement, des membres du Gouvernement et bien d’autres personnalités.

D’après la radio onusienne, toujours pendant leur séjour, ces membres du CPS se rendront également au Nord-Kivu où ils auront une réunion avec la MONUSCO, élargie aux FARDC et à la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est et au Mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL).

La même source ajoute que, bien avant de regagner Addis-Abeba, cette équipe va effectuer aussi une descente à la frontière RDC-Rwanda.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) est l’organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. Il a aussi les missions d’anticiper et prévenir les différends et les conflits, ainsi que les politiques susceptibles de conduire à un génocide et à des crimes contre l’humanité.

Il a aussi les missions d’exécuter des fonctions de rétablissement et de consolidation de la paix afin de résoudre les conflits là où ils se manifestent ; autoriser la mise en place et le déploiement de missions de paix et élaborer les directives pour la conduite de ces missions y compris leur mandat ; décider de sanctions chaque fois qu’un changement de gouvernement non conforme à la constitution a lieu dans un État membre ;

Ce n’est pas tout, le CPS veille également à l’application des conventions et des instruments clés de lutte contre le terrorisme international ; favorise et encourage la mise en œuvre des conventions et traités sur le contrôle des armes et le désarmement ; appuye et facilite l’action humanitaire dans les situations de conflit armé ou de catastrophe naturelle grave ainsi qu’examine et prend des mesures dans les situations où l’indépendance nationale et la souveraineté d’un État membre sont menacées par des actes d’agression, y compris par des mercenaires.