Le cinquième congrès de l’Union panafricaine de la Jeunesse tenu à Khartoum, la capitale soudanaise, du 19 au 21 décembre, a été sanctionné par la réélection de la congolaise, Francine Muyumba à la présidence de cette structure panafricaine de le jeunesse, après son premier mandat de 2014-2017.

Cette victoire est aussi le couronnement d’une « opération persuasion » menée dans l’ombre par la diplomatie congolaise. En illustration, l’audience accordée au vice-ministre congolais des affaires étrangères Agée Matembo Toto par le président Tchadien Idriss Déby avant la tenue des élections.

Agéé Matembo Toto était porteur d’un message de Joseph Kabila adressé à son homologue tchadien, pour solliciter la reconduction de sa candidate Francine Muyumba à la présidence de l’UPJ.

Depuis mercredi 20 décembre 2017, Francine Muayumba a un deuxième mandat de trois ans lui confié par les jeunes représentants les organisations étatiques membres de cette structure.

A l’occasion de ce cinquième congrès, 350 jeunes se sont réunis pendant 3 jours, soit, du 19 au 21 décembre 2017 à Khartoum, autour du thème « La jeunesse face aux défis sociaux économiques de l’Afrique. »

« La paix et la sécurité en Afrique, l’éducation et les compétences, l’entrepreneuriat des jeunes et la participation économique, la santé et le bien-être, la participation politique, la participation civique, la réforme de l’UPJ, » sont autant de question qui ont été spécifiquement abordées en commissionss avant l’élection.