Seulement 24 heures après la publication du communiqué du mouvement du 23 mars (M23) sur leur probable retrait des zones occupées, des réactions commencent à tomber de partout.

C’est le cas de madame Chantal Faida Mulenga-Byuma, une militante pro-démocratie et coordinatrice de l’organisation Uwema qui n’est pas passé par le dos de la cuillère pour exiger l’effectivité et non les promesses.

Au cours d’une interview exclusive accordée à kt.cd, Chantal Faida a fait savoir que ce n’est pas la première fois que le M23 annonce une telle nouvelle mais cela n’empêche qu’il reprenne encore des tueries.

« Pour le moment, on aimerait voir l’action avant de voir des déclarations. Chaque fois ils disent observer un cessez-le-feu mais lendemain on apprend qu’il y a des tueries, des arrestations arbitraires et même des rançonnements de la population. Je ne fais pas foi à cette déclaration et je souhaite vraiment le retrait effectif du M23 dans toutes les entités que ce mouvement occupe» a déclarée cette militante.

D’une pierre deux coups, Chantal Faida a aussi réagi sur le communiqué final ayant sanctionné le troisième round des assises de Nairobi conduit des mains de maître par Uhuru Kenyatta pour le compte de la communauté des pays de l’Afrique de l’est.

Pour elle, sa satisfaction n’est pas totale d’autant plus qu’il n’y a pas un grand engagement de la part des parties prenantes à ces dialogues sur la paix dans l’est de la République démocratique du Congo.

Tout en félicitant la participation de 40% des femmes à ces dialogues par rapport aux précédents qui étaient entre 10 à 20%, elle dit saluer le fait que le programme de désarmement et relèvement communautaire va devoir recevoir un appui considérable de la part du gouvernement congolais pour la mise en œuvre des résolutions issues de ces assises.