Tracasser souvent sur les routes de Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo par les agents routiers ( roulages), les chauffeurs de taxi transportant des matériaux lourds et des marchandises ont mis en place un stratagème pour ne pas être interpellé.

Dans un reportage réalisée par Kt.cd, Monsieur Timothé, un chauffeur de la ville, nous fait part de se stratagème, « Pour ne pas être interpellé ni tracassé par les roulages quand nous transportons de la marchandise ou des matériaux lourds dans nos taxi, nous allons à la prison Ndolo qui se trouve sur l’avenue flambeau dans la commune de la gombe, négocier avec les militaires ( Mura) en payant leurs services comme accompagnateur durant toute nos courses ».

Technique qui n’est pas simple, très coûteux parfois, les services rendus par les militaires peuvent aller jusqu’à 50$ la course ou plus, chose qui décourage certains chauffeurs .

«  Négocier avec les militaires de N’dolo n’est pas facile, ça devient de plus en plus coûteux, ils savent qu’on a besoin d’eux et triple ou double de fois le prix, cela ne nous arrange pas et on a du mal à combiner deux ou trois courses dans une journée », explique monsieur Timothé.

Pourquoi ne pas prendre un policier mais un millitaire si cela vous coûte ??

« Ici à Kinshasa, souvent les policiers entre eux ne se respectent pas contraire aux millitaires, il y’a eu quasiment aucune chance d’être tracassé quand vous avez un millitaire dans votre véhicule surtout quand c’est plus précisément un « Moura », a-t-il ajouté.

Pour ces chauffeurs, c’est le seul moyen de ne pas être tracassé par les agents routiers, Millitaire assis du côté passager, fait automatiquement usage du laisser passé sur toute l’étendue de la ville .

Notons qu’à Kinshasa, l’usage de circuler avec un millitaire dans son véhicule fait office de ne pas être interpellé ni tracasser par des agents de l’ordre .

Licencié en Science de l’information et de la communication, Journaliste reporter culture général