14,6 milliards USD, c’est le montant fixé dans le projet de loi exercice 2023 par le gouvernement. Ce document a été soumis au Conseil des ministres présidé vendredi 02 septembre par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Il sera présenté à l’Assemblée nationale pour sa validation.

Ces documents renseignent qu’ « aux derniers réglages, le Budget du pouvoir central de l’exercice 2023 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 29.511,1 milliards de FC (14,6 milliards d’USD), soit un taux d’accroissement de 32,6% par rapport à la Loi de l’exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de FC ».

Selon la même source, le projet de Loi de finances de l’exercice 2023 repose sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques suivants :

  • Taux de croissance du PIB : 6,7%; – Déflateur du PIB : 9,8%; – Taux d’inflation moyen : 8,9%; – Taux d’inflation fin période : 6,8%; – Taux de change moyen : 2.021,9 FC/USD; – Taux de change fin période : 2.034,8 FC/USD; – PIB nominal : 151.553,43 milliards de FC;

« Les efforts du Gouvernement seront focalisées sur la mobilisation des ressources internes, en vue de la poursuite de la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans son Programme d’action, adossé au Plan National Stratégique de Développement 2019-2023 et au Programme de Développement à la base de 145 territoires », précisent les documents du ministre du budget.

Ce dernier ajoute qu’« en matière de mobilisation des ressources, l’action du Gouvernement va consister à relever la pression fiscale, l’idéal étant de converger progressivement vers le niveau de l’Afrique subsaharienne, situé à 17,6% »indique-t-on.

Cela passe par la diffusion de la culture fiscale et la poursuite de la mise en œuvre des réformes fiscale et douanières amorcées ainsi que l’intensification missions de contrôle de gestion.

Pour rappel, au cours de la 64è réunion du Conseil des ministres, Félix Tshisekedi avait recommandé que le budget 2023 soit significativement axé sur la programmation des dépenses d’investissements dans les secteurs sociaux de base notamment la santé, l’éducation et le développement rural ainsi que dans le secteur des infrastructures d’intégration nationale.

Les deux chambres du parlement seront en session ordinaire de septembre à partir du 15, conformément à l’article 115 de la constitution. Selon la loi relative aux finances publiques, le gouvernement devra déposer lors de cette session parlementaire essentiellement budgétaire le projet de budget pour l’exercice budgétaire 2023.

Asaph Mawonda