Le Vih/Sida ravage la population de la province de Haut-Uélé dans le groupement frontalier de Bitima, à plus ou moins 125 kilomètres de Dungu. Plus au moins 30% des cas de contamination ont été enregistrés. Face à cette situation, le corps médical de cette partie Nord-Est de la République Démocratique du Congo est démuni de moyens qu’il faut pour attirer plus d’avantage l’attention de la population contre ce virus.

« Nous continuons à sensibiliser la population sur les mesures préventives. Mais nous sommes limités car il faudra fréquenter les villages et avoir les supports nécessaires pour cette sensibilisation. Nous n’avons pas le moyen », indique un corps médical qui s’est confié à l’Agence congolaise de presse.

La même source explique que « Cette situation fait suite au trafic massif de la population de cette partie du pays avec le Soudan du Sud. Ici nous enregistrons plus de cas de contamination au vih/sida. Nous pouvons avoir plusieurs cas où plus ou moins 30 % de la population en souffre. Cela se justifie du fait que nous sommes en frontière avec le Soudan du Sud. Il y a de personnes qui quittent ici chez nous au centre de santé, d’autres toujours là au Soudan »

Les médecins ont également plaidé pour l’appui du gouvernement tant central que provincial et d’autres partenaires pour la sensibilisation de la population quant à ce.

Par ailleurs, ces derniers ont suggéré que : « Si les deux États s’entendent et prennent des mesures communes, je pense que ça pourrait aider pour une bonne prise de conscience. Nous demandons aussi à l’État congolais et les partenaires de nous appuyer»